Pourquoi le GMI refuse-t-il de signer la nouvelle grille des salaires de l’industrie de l’imprimerie et du graphisme ?

Le GMI (groupement des métiers de l’imprimerie), l’organisation patronale des métiers du graphisme et de l’imprimerie, a refusé début mars de signer l’accord salarial qui avait été concocté par les différentes organisations syndicales le 22 février. C’est notamment la nouvelle grille des salaires qui a poussé le GMI à refuser et à s’en expliquer dans un communiqué le 1er mars 2019.

La revalorisation des salaires est trop importante

D’après le GMI, la revalorisation des salaires proposée par les organisations représentant les salariés du graphisme et de l’imprimerie est trop élevée. Cette revalorisation avait pour objectif d’augmenter le salaire minimum autorisé selon les différents statuts tels qu’ils sont prévus par la convention collective du milieu.

Cependant, cette revalorisation générale demandée de tous les salaires minimums est 1,6 %. Le GMI estime que c’est trop important et que cela risque de peser trop lourd dans les finances des entreprises de l’imprimerie, un milieu qui doit pourtant déjà souvent faire face à d’importantes difficultés pour pérenniser son activité.

Les entreprises doivent rester compétitives

Alors que des solutions espagnoles et totalement écologiques comme Imprenta Online Naturaprint proposent des impressions en ligne à des prix extrêmement compétitifs. Même le fait d’être un service en ligne ne semble pas freiner le développement et le succès de ce genre de solution. Au contraire, elles rencontrent de plus en plus d’amateurs.

Face à cela beaucoup d’entreprises françaises craignent d’avoir du mal à suivre. Le moment ne semble donc pas idéal pour revaloriser les salaires. Cependant, beaucoup de salariés répondent que la transition numérique du monde de l’imprimerie a permis aux entreprises de faire beaucoup d’économie, même en France, notamment en déplaçant leurs offres sur Internet.

Pour une revalorisation des plus bas salaires

Pour compenser son refus de cette nouvelle grille des salaires, le GMI a accepté la mise en place de négociations et a proposé que la revalorisation à 1,6 % s’applique seulement aux salaires les plus bas dans le secteur. Les salaires plus élevés, quant à eux, seront revalorisés aussi, mais à un pourcentage beaucoup plus faible.

La proposition du GMI a été plutôt bien accueillie par les organisations salariales à l’origine de la nouvelle grille de tarifs. Effectivement, elle ressemble à un compromis plutôt bien pensé, en cela qu’elle permettra à cette revalorisation de bénéficier en priorité aux catégories sociales les plus basses et les moins aisées.

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