Dans le jargon de l’imprimerie, BAT signifie « bon à tirer ». De quoi s’agit-il ? À quoi sert-il ? Voici une définition détaillée sur la signification du bon à tirer.
BAT – Bon à tirer : définition
L’offset nécessite des stades successifs avant l’impression finale d’un document. Il faut valider un BAT avant de lancer une impression en imprimerie. Au moment d’une commande à une agence de communication, pour concevoir des cartes de visite, une plaquette commercial, une affiche ou autre, il faut d’abord valider un BAT. On utilise le terme de « bon à tirer » dans le milieu de l’imprimerie, de la pub, de la communication et de l’édition. C’est l’étape qui précède l’impression du document en question, peu importe son type.
En fait, il est question d’une simulation d’impression qu’on peut aussi appeler « épreuve contractuelle ». Cette épreuve contractuelle va permettre de contrôler la conformité de l’impression et de confirmer sa validation contre une signature et la mention « bon à tirer ». C’est à partir de la signature du client du BAT que l’impression est lancée dans les conditions requises.
Il est fortement recommandé de passer par un BAT avant le lancement d’une impression définitive, surtout quand il y a beaucoup de tirages. Grâce au BAT, le client va valider, ou non, l’impression finale du document en question. L’agence et le client vont se mettre d’accord sur le BAT. L’imprimeur fera l’impression d’épreuve et ensuite, cette impression épreuve devra être validée (ou non) par le client. Si le client valide, l’agence donnera le feu vert à l’imprimeur pour lancer l’impression. En clair, le bon à tirer permet de dégager toute responsabilité de l’imprimeur si, après l’impression définitive, le client constatait des erreurs.
Le BAT protège qui en cas d’erreur d’impression ?
Le BAT est un accord écrit qui prouve que le client a bien confirmé cette impression, peu importe qu’il y ait des erreurs ensuite ou pas. Même si l’imprimeur est couvert, les erreurs ne sont pas impossibles, comme :
- une mise en page défectueuse,
- un texte avec des fautes (d’orthographe, de syntaxe, de frappe),
- une colorimétrie non conforme au BAT,
- l’altération ou la mauvaise définition d’un visuel,
- une police de caractère comportant des erreurs,
- une zone de sécurité non respectée (une zone dans laquelle il ne doit y avoir aucun élément important ni aucun texte).
Si le bon à tirer n’est pas validé car des modifications doivent être apportées, il y aura un nouveau BAT qui sera présenté au client afin d’être validé pour l’impression finale.
Maintenant, dans le cas d’une impression en ligne, le BAT n’est pas systématique. Il existe d’autres termes qui se rapprochent du BAT et qui ont la même utilité :
- Le bon à graver (BAG) : dans le cas d’une photogravure ;
- Le bon à rouler (BAR) : s’utilise pour les tirages de départ ;
- Le bon à monter (BAM) : s’utilise entre un éditeur et un imprimeur pour la réalisation d’un ouvrage qui contient des illustrations.
Il faut savoir que le BAT a une incidence sur le délai de livraison de la prestation. En effet, l’impression est lancée à condition que le BAT soit validé par le client. Le client doit en tenir compte s’il a un délai relativement court. En revanche, en l’absence de BAT, l’imprimeur n’aura aucune obligation de respecter sa demande. De plus, il pourra même y apporter des modifications lui semblant nécessaires sans demander l’approbation du client. Certes, sans BAT, on gagne du temps mais on perd la possibilité de contrôler le fichier avant l’impression définitive.